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la nef des fous
10 septembre 2006

Comment le Clan des Fous s'est retrouvé à la tête d'un pays...

Voici un rêve (vous devez savoir que je fais des rêves très bizarres ; lourde hérédité maternelle !) que j'ai fait cet été, alors qu'il faisait très chaud...

Le Clan des Fous au grand complet, noyau dur, relations publiques et relève, était parti en vacances dans un pays que j’ignore. Comme on pouvait s’y attendre de la part du clan des fous, ils n’avaient pas choisi un pays de tout repos : deux ethnies cohabitaient plus ou moins difficilement, et luttaient en permanence pour le pouvoir.

Notre clan des fous était en train de faire des courses, dans un exubérant vacarme : l’acoustique du magasin était régulièrement testée, l’aérodynamisme des articles en rayon également, en particulier les enclumes. Alors que Jean et Tiffany se battaient à coup de baguettes de pain, Kathleen et moi faisions la course avec les chariots. « Tous les coups sont permis ! » Coups de caddies, queues de poisson, et soudain…

« petite gamine droit devant ! »

Nous arrêtons nos chars, à moins de dix centimètres de la gamine en question, qui me regarde d’un drôle d’air. Je rougis légèrement : je la connais, c’est Dinah. Elle est bientôt rejointe par Isabelle, sa maman, surprise de me voir dans ce lieu et dans cette attitude.

« Eh oui, je suis dans le noyau dur du clan des fous, on est tous plus taré les uns que les autres, et on adooore faire du bruit (avez-vous remarqué comme l’emploi du « on » à la place du « nous » est chose courante en langage parlé, et bizarre grammaticalement : singuliers et pluriels ainsi mêlés…).

Un tumulte se produit plus loin dans le magasin. « Eh bien, dit Dinah, c’est vrai que vous faites du bruit, dans le clan des fous ! » mais ce tumulte ne me plait pas : « ce n’est pas le clan des fous…allons voir »

Effectivement, aucun « fou » n’avait à voir dans ce tumulte. C’était une prise d’otage. On se retrouve assis parterre, à la merci des forcenés. Que faire ?

L’un d’eux jauge tout le monde, et se dirige vers moi. Il braque une arme sur ma tête, me fait lever, et prévient que si leur chef n’est pas libéré, un otage sera descendu tous les quart d’heure. Oh oh…problème ? Non, seulement oplinka (= petit problème sans grande importance). Les fous me font des grimaces, je leur réponds par d’autres grimaces, puis je colle mon poing dans la figure de mon preneur d’otage, une bagarre s’en suit, et après, l’un et l’autre à bout de souffle, on commence à discuter. « C’étais une mauvaise idée de me choisir comme otage, dis-je, je ne me laisse pas faire ! » Son regard se dirige vers Dinah. « Mauvaise idée aussi, elle n’en a pas l’air, mais c’est une Héracléide… Non, il faudrait savoir d’abord ce que tu demandes » « Notre chef ! » me répond-il. « Et c’est qui, pour toi ? Un ami ? Un frère ? » « Non, on a juste reçu un ordre, c’est tout. » « Alors, ça n’a aucune valeur, datte bayo ! » Je boude. L’autre commence à réfléchir. Je vois que j’ai des chances de résoudre toute l’affaire, et je poursuis : « Bon, il y deux solutions : vous continuez votre prise d’otage, les flics arrivent, c’est le gros bordel et tout le monde sort perdant, ou bien vous partez en douce, ni vus ni connus, et on n’en parle plus. » J’ai de la chance, c’est le chef du groupe. Il choisit la deuxième solution. Tout le monde est content, mais les choses ne s’arrêtent pas là.

Les gens du pays nous sautent dessus : « les élections sont dans 15 jours, il faut vous présenter ! » On n’a pas vraiment le choix, puisque on se retrouve inscrits d’office ! Et nous remportons les élections, avec 80 % des voix dans chaque camp ! Et voilà comment le clan des fous s’est retrouvé au pouvoir. La première loi fut de rire au moins dix minutes par jour pour une bonne raison. La deuxième fut de ne pas déranger le noyau dur du clan des fous (sauf Maélia) en plein Naruto. Et le meilleur, c’est que je fus chargée des relations diplomatiques (je ne vous raconte pas le merdier)!!!

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